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 Thyra Siggy Greyback ~ I'm not a fucking puppie who need a master

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AuteurMessage
Thyra S. Greyback

Thyra S. Greyback


Féminin Messages : 11
Date d'inscription : 24/02/2018
Localisation du personnage : Dans la foret interdite


Thyra Siggy Greyback ~ I'm not a fucking puppie who need a master Vide
MessageSujet: Thyra Siggy Greyback ~ I'm not a fucking puppie who need a master   Thyra Siggy Greyback ~ I'm not a fucking puppie who need a master EmptyVen 2 Mar - 23:00

Thyra Siggy Greyback
17 ans
Avatar - Crédits
Laissez moi me présenter, je suis né(e) sous le nom de
GREYBACK THYRA
, mais généralement, on me surnomme
SIG'
, je suis né(e) le
14 décembre
, j'ai donc
17 ans
. Je suis originaire de
Stavanger, Norvège
et je suis donc
Anglaise par le père, Norvégienne par la mère.
, logique. Côté amour, je suis
bisexuelle
et
toujours polygamme
, pourquoi? Je t'intéresse?

Mon sang est
Mêlée - Sorcière
, et l'on connait ma famille
dans le monde de la magie, sûrement pour de mauvaises raisons, mais que voulez-vous? Le sang de loup qui coulent dans nos veines depuis des millénaires fait de ma meute et de ma famille une légion des plus connues et craintes
.
En tous cas, ce n'est pas le genre de choses qui influe sur le choixpeau. Ca n'a beau être d'un bout de tissu rapiécé, je suis certain(e) qu'il sait que ma place se trouve à
Serdaigle & Serpentard
. Ma baguette magique est
en épicéa, mesurant 17cm, elle contient des écailles de Norvégiens à Crête
, nous avons un lien indéfinissable!

En dehors de cela, je suis
mi-louve mi-sorcière, je ne me transforme pas lors des nuits de pleine lune, j'ai cependant toutes les autres caractéristiques d'un loup-garou
, et je dois avouer que l'on me dit souvent que je ressemble à
Emilie Didonato
.
A little more about you.

Hum hum... Encore une petite tête blonde sous les pans de mes tissus! Parles moi un peu de toi et de ton caractère. Es-tu courageux comme un Gryffondor? Ambitieux comme un Serpentard? Erudit comme un Serdaigle où sociable comme un Poussoufle?


Thyra est une femme sauvage, sexuellement assumée, violente et difficilement contrôlable du à ses pulsions de loup-garou.
En parlant de domination, n’essayer surtout pas d’enfermer la jeune femme dans un placard où de tenter d’avoir le dessus sexuellement parlant. Bien au contraire, la demoiselle est d’une violence rare, aimant frapper, déchirer la peau de ses amants où encore jouer à des jeux pervers.

Ambitieuse, Thyra sait manipuler son petit monde, le pousser à bout, jouer sur les petits défauts et envies cachés de ceux-ci. La jeune femme ayant un certain attrait envers les désirs les plus pervers et les plus honteux de ses compagnons, n’hésite en aucun cas à proposer la réalisation de ceux-ci, en échange d’un petit coup de pouce. Bien évidement, votre petit secret entre ses mains sera des mieux gardés, à moins que plus offrant ne fasse apparition.
Déterminée, la demoiselle est persuadée d’avoir une mission à accomplir et pense que si elle doit passer par la case étude afin de ne pas se stopper à celle de la prison, soit, elle obéirait aux désirs de ses parents, se cultiverait, réussirait et en sortirait grandie, puissante et plus déterminée à obtenir ce qu’elle désir au plus profond d’elle-même.

Sauvage, Thyra résista durant des années à l’enfermement des écoles de sorcelleries, ayant très tôt été conditionnée par sa mère dans l’approche d’un milieu sorcier, la liberté de celle-ci lui a donc été volée à l’entrée de ses études. Thyra étant sauvage et incontrôlable elle fut éduquée avec une grande rigueur par son père qui imposait des règles à sa fille, n’étant pas capable de voir en elle la future leadeuse qu’elle est. Cet enfermement dégage chez la jeune femme une certaine folie qui parfois la pousse à suivre ses pulsions de louve et donc, d’agir impulsivement. Jusqu'à présent cela ne lui a jamais provoqué de réels problèmes, elle fut assez chanceuse pour que ses pulsions soient rapidement contrôlables et poussées sur une activité sexuelle (dans sa jeunesse, la jeune femme allait courir dans la forêt interdite jusqu’à ce que toutes ses envies de sangs, de chair fraîche disparaissent. Il lui arrivait parfois de devoir plonger dans le lac gelé de l’école pour calmer ses pulsions animales).
N’hésitant donc jamais à se salir, courir dans la rue avec les enfants de sangs mêlés et déchirants ses vêtements. Cela arrivait souvent que l’on retrouve la chambre de l’enfant, meubles brisés et sens dessus dessous.
Son côté animal lui donne une démarche féline et un regard de fauve. Jouant sur celui-ci, Thyra sait parfaitement qu’elle ne laisse aucune personne de son entourage : elle repousse ainsi tous ceux qui ne pourraient suivre son rythme et seuls les motivés résistent afin de pouvoir enfin toucher ce personnage qu’est Thyra.

Thyra n’est cependant pas qu’une sauvage, elle est aussi une demoiselle très indépendante, elle n’apprécie guère qu’on lui donne des ordres où que l’on force celle-ci à faire quoi que ce soit. Ayant un répondant cassant, la sauvage est une dominante des plus difficiles à cerner. Il est déjà arrivé qu’elle se soit enfouie de chez elle à l’âge de 9 ans juste pour pouvoir suivre la meute qui courrait dans les bois… Têtue et parfois bouchée, il semble parfois impossible de la faire changer d’avis. En réalité, la jeune femme poursuit un but bien précis : celui d’affirmer sa place dans la meute, de réaliser le rêve de sa mère qui avait toujours désiré voir en sa fille la digne héritière dont elle avait rêvé, et détrôné d’un coup de pied au cul la salope qui avait pris sa place.

Séductrice et mystérieuse, elle possède une aura assez particulière. Sachant se jouer des hommes, la jeune femme a un certain amour pour la décadence, l’amour de la chair et apprécie tout autant dominer les hommes que de les partager. Le dicton : « plus l’on est de fou et plus on rit » lui collerait merveille ment à la peau si elle n’était pas si difficile à dompter et si apte à se sauver de la vie des autres.
Narcissique sur les bords, la demoiselle s’entretient. Elle sait depuis toujours qu’une femme se doit de rester des plus belles afin d’obtenir ce qu’elle désire. La déchéance physique de sa mère lui a bien appris cette leçon, et sans protection, elle se doit de rester le plus proche possible de la perfection, s’évitant ainsi les punitions corporelles : si Fenrir n’apprécie le sexe de sa progéniture, il ne peut nier la beauté sauvage de celle-ci, l’aura qui s’en dégage et se refuse toujours autant d’appliquer des corrections corporelles à celle-ci (sûrement de peur d’abîmer le peu de valeur de sa progéniture).

Appréciant les grands espaces et le froid, elle est l’archétype même de la Norvégienne qui n’a peur de rien et n’a sûrement pas froid au Royaume-Uni ! Amoureuse de la nature, il n’est pas rare de la voir courir en compagnie des loups de la meute, de ses amis en forme d’humains où encore à se baignée nue dans le lac de Poudlard et ceux qui bordent les terres des Greyback. Appréciant la nudité, mais aussi les vêtements qui la mettent en valeur, elle est du genre à vivre comme bon lui semble, n’ayant peur de rien puisqu’après tout : elle est la fille du grand Floki Greyback !

L’on dit souvent de Thyra qu’elle ressemble à ces rêves que l’on fait, plein de séductions, de charme, de sensualité, de bestialité, de réalité, mais voluptueux et impossible à saisir. Ses yeux verts vous envoûtent et capturent votre âme, l’étouffant alors avec une certaine jouissance jusqu’à votre propre mort.

Seuls ses proches pourront vous avouer à quel point la jeune femme se trouve être une créature méfiante envers les sorciers. Ne désirant se laisser atteindre, Thyra a créé un nombre de barrières incroyable autour de son cœur, cela en a résulté une réputation faisant d’elle LA personne qui pouvait réaliser certains de vos désirs. En amitié, la demoiselle est d'une fidélité à toute épreuve! Elle n'a aucune limites lorsqu'il s'agit de secourir ses proches!



A sa naissance, il paraît que Floki aurait reniflé l’enfant et serait partit avec une moue dédaigneuse, refusant de reconnaître l’enfant◆ Durant toute son enfance elle fut suivie par un médico-mage, sa mère était terrorisée à l’idée de perdre sa descendance ◆ On la formata dès la naissance pour haïr son demi-frère. ◆ Sa mère lui racontait des histoires de fées, de loups-garous, de vampires et de moldus qu’elle tirait d’un livre de contes moldus, elle chérit encore ce livre qu’elle garde enfermé dans son coffre fort d’Askaban◆ A l’âge de 9 ans, elle s’enfuit de chez elle, une nuit de pleine lune pour courir en compagnie des loups de la meute, alors qu’ils auraient du mordre l’enfant, aucun d’entre eux n’osa la toucher. Si bien que lorsqu’au petit matin la chose fut racontée avec fierté par l’enfant, on ne crut celle-ci (sauf sa mère, qui punit Thyra dans sa chambre pendant deux jours). Depuis ce jour, Thy’ sait qu’elle est destinée à la grandeur ◆Son premier geste de magie fut de faire léviter par jeu Bjorn, l’un de ses loups blancs. Lorsque sa mère le découvrit, elle ressentit une telle fierté envers son enfant, qu’elle en fit une broderie (qui fut mise dans son cercueil par Thyra le jour de la mort de celle-ci). ◆Dans son enfance, Thyra a du mal à réguler ses pulsions de loup, elle détruisit à plusieurs reprises sa chambre, si bien, que sa mère finit par ne plus lui acheter de meuble et laisser l’enfant dormir sur un matelas à même le sol, ses jouets n’avaient plus de rangements et la pièce fut dénudée de décoration. ◆ Au début de son adolescence, Thyra avait tendance à se laisser mordiller par ses loups, la sensation l’amusait et la réconfortait. ◆ Quand son père fut pris par le ministère, celui-ci mordit sous sa forme humaine sa fille pour s’assurer la fidélité de sa femme à sa sauce. ◆ Sa mère et son père avaient passé un pacte au début de leur mariage, les filles reviendraient à la mère et les fils au père, mais Floki brisa sa promesse. De peur de n’avoir d’héritier mal au moment de son emprisonnement, il s’arrangea pour avoir un plan de secours. ◆ La première fois que Thyra a vu son demi-frère, ce fut à l’âge de ses 5 ans, quand celui-ci et sa mère vinrent emménager avec eux, suite à une missive, l’une des rares, qui furent envoyés par Floki d’Askaban. Il désirait que Siggy éduque celui-ci dans le but de faire de lui un futur chef de clan. Thyra prit cette nouvelle d’un mauvais œil, pensant alors que l’amour de son père pour elle était inexistant. Cohabiter avec ce qui devint son pire ennemi fut difficile. ◆ Thyra est devenue « amie » au fils des années avec Loki, son demi-frère. Bien qu’il y ait un lien ambigu entre eux, elle lui laisse s’imaginer qu’au fond, elle l’apprécie. En vérité, elle se joue des phéromones du jeune mal. ◆ Sa première fois fut avec un étudiant de Gryffondor, la tentation de l'attrapeur de l’époque fut telle, que Thyra finit par mettre cela sur son côté animal et la pleine lune approchant. Ce fut violent, et l’impression de se faire dominer lui déplut au point où elle inversa rapidement les rôles pour prendre le dessus. ◆ Thy’ s’est déjà retrouvée en punition pour avoir fait du rentre-dedans à un professeur.


En fait, je viens de me rendre compte que je m'en fiche complètement. Parlons d'un truc bien plus passionnant! Mais non... je ne vais pas te parler de tes amours, mais de ton Amortentia! Moi, c'est celle du parchemin neuf déroulé chaque année, de la poussière de mon étagère dans le bureau du directeur, et du parfum de McGonagall! Quoi? Tu te moques? Tu crois vraiment que le tien est meilleur que le mien?


Mon amortentia sent de loin la mousse humide des forets de Norvège, cette odeur qui est la plus forte laisse place à une pointe fumée. Je pourrais presque entendre le bois craquer dans le coeur de la cheminée du manoir familial, le feu ardent réchauffe le grand hall de notre maison, ou se mélange d'autres odeurs telle que celle du wisky et de la bière... Mais aussi d'une odeur encore plus faible que les autres, celle acre et métallique du sang. Celui de Loki, mon demi-frère.


Vraiment? C'est donc ça ton Amortentia? Il n'y avait vraiment pas de quoi se moquer!Maintenant, dis moi, quel est ton épouvantard, petit sorcier ? N'essaie même pas de me faire croire que tu n'as peur de rien où me mentir! Je suis sur ta tête et saurait la vérité!


Ce serait un mensonge de dire que, j'ai peur de la mort, du vide ou encore de perdre l'amour de ma vie. Puisque je n'ai guère peur du vide qui suit nos vies, des hauteurs ou encore de l'amour. Il n'y a guère de place pour tout cela dans ma tête. Ce dont j'ai réellement peur, c'est de voir mon demi-frère devenir l'Alpha de ma meute, de me voir enchainée à ses désirs et de me retrouvée domptée telle une chienne de compagnie.


Nous avons bientôt finit! Tu vas pouvoir te régaler en gouttant le pudding des elfes de Poudlard! Maintenant, dis moi...  Je sais que le Patronus est un sortilège particulièrement coriace qui demande de l'entrainement, mais je suis certain que tu as une petite idée de la forme qu'il prend ?


Mon patronus prend la forme d'un chien d'élan norvégien gris. Le chien d'élan norvégien gris est un chien de taille moyenne, avec un corps compact à la structure carrée et à l'aspect robuste. La fourrure épaisse et abondante est formée d'un poil mi-long et rude et d'un sous-poil laineux et gris clair. Plus courte sur la tête et le devant des membres, elle forme une collerette autour du cou. La robe est de couleur sable avec les extrémités charbonnées. La marque en harnais, qui va du garrot au coude, est une bande d’environ cinq centimètres de largeur, où les pointes du poil de couverture ne sont pas charbonnées. Le visage présente un masque noir dont une ligne foncée qui va de l’œil à l’attache de l’oreille sert de délimitation.
Le chien d'élan norvégien gris est un chien de chasse spécialisé dans le grand gibier et notamment l'élan.

Et sinon, t'es plus café où chocolat?
POUR COCHER UNE CASE, IL SUFFIT DE REMPLACER "unchecked" PAR "checked"












Eté
Bièraubeurre
Un strangulos
Un jeu de carte explosif
Chocogrenouilles
Les Trois Balais
Noël
Poudre de Cheminette
Sorcière Hebdo
Un bon gros Pudding


Hiver
Whisky Pur Feu
Une licorne
Quidditch
Dragées Surprises de Bertie Crochue
Chez Madame Pieddodu
Snt Valentin
Transplanage
Le Chicaneur
Cupcake

Toi, derrière l'écran!
Alors oui, nous sommes ultra curieux à l'admin! Soit sympa, présente toi un petit peu que l'on puisse assouvir notre soif de connaissance!

Moi c'est
[PRÉNOM/PSEUDO as you want]
, je suis
[UN CUPCAKE ? SU ADORE LES CUPCAKE! ]
, et j'ai
[ÂGE]
. J'ai connu ce forum absolument merveilleux grâce à
[TRIPLE COMPTE SULPICIA ]
, et d'ailleurs je pense qu'il est
[TOUT PARTICULIEREMENT FORMIDABLE]
. Tu devras me supporter au moins
[FRÉQUENCE DE CONNEXION].
On arrête de jouer les curieux; allez, file, ou sinon les Nargols vont te pincer!


Dernière édition par Thyra S. Greyback le Lun 26 Mar - 22:00, édité 2 fois
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Thyra Siggy Greyback ~ I'm not a fucking puppie who need a master Vide
MessageSujet: Re: Thyra Siggy Greyback ~ I'm not a fucking puppie who need a master   Thyra Siggy Greyback ~ I'm not a fucking puppie who need a master EmptyVen 2 Mar - 23:00

La Grosse Dame tape la discut'

❝ before me
 Tout cela avait commencé en juillet 1960 par les cris assourdissants d’un nourrisson dans les bras de sa mère et d’une sage femme se précipitant auprès de sa cheftaine. Tout avait commencé par de mauvaises nouvelles alors que je n’étais encore qu’un fœtus.

En ce juillet était né le dernier bâtard de mon père. En cette journée chaude et étouffante pour la sorcière qu’était ma mère, cette nouvelle ne semblait en aucun cas lui paraître des plus affame, mais rendait plutôt celle-ci désabusée. Ce genre de nouvelle semblait venir assez souvent aux oreilles de la cheftaine d’une meute au chef de clan des plus volages. Car si la femme en question possédait une rare beauté norvégienne, celle-ci avait hérité d’un mari peu enclin à partager toutes couches existantes plutôt que la sienne. Bien évidemment, la femme en question n’avait guère eu le choix de celui qu’elle épouserait puisque dans le milieu si particulier et béni des sangs purs, le choix des fiançailles revenait toujours aux parents qui cherchaient à protéger un héritage que beaucoup nommeraient de désuet.

Malheureusement pour la belle brune aux yeux de glaces, celui qu’elle dut épouser n’était autre que Greyback. À la sortie de ses études, elle se retrouva la bague au doigt et du procréer pour l’homme assez rapidement. Si procrée avait été un franc succès garder les enfants en vie eux, ne l’était pas, car tous mourraient prématurément en couche où quelques semaines plus tard. La cause de cela ? La morsure qu’infligeait le père à ses enfants né sorcier pour en faire des loups garou. Lorsque cela ne venait de cette cause, l’infantilisé était dû aux mélanges des sangs purs qui créaient des malformations aux petits êtres qui virent à voir le jour sans une once de vie.

Ce fut ces échecs qui avaient poussé l’homme à se reproduire avec d’autres femmes dans le but d’assurer sa lignée.
Ai-je hormis un détail si ce n’est que ce fameux homme n’était autre que Floki Greyback ? Ce loup-garou connu de tous pour avoir mordu un nombre d’enfants de né moldu incroyable ? Oui ?
Hey bien maintenant, vous connaissez cette fameuse information qui vous aidera sûrement à comprendre le dilemme de Siggy Greyback qui vint en cette fameuse soirée à apprendre la naissance d’un fils bâtard en pleine santé. Cet exploit lui avait toujours été impossible, et si l’enfant hors mariage de son époux survivait, le sien, celui qui grandissait de nouveau en son sein, devra se battre pour obtenir de son père toute légitimité sur sa meute.
Car oui, Floki était l’Alpha de la plus grande meute de loups de Norvège, poussant les siens à se reproduire, s’agrandir pour mieux se défendre contre les sorciers.

Les doigts fins de Siggy caressaient doucement son ventre lorsqu’un fracas retentit dans tout le manoir, lieu de vie des membres les plus importants de sa meute et de son époux. Les lieux avaient autrefois connu un certain faste, et si maintenant le manoir tombait en ruine et se délabrait, cela était dû aux manques de moyens de son époux qui dilapidait sa fortune dans ses lubies de loup et ses maitresses.
Le bruit qu’elle avait entendu d’ailleurs ne pouvait qu’être que celui-ci qui apprenait la grande nouvelle d’un héritier ,male, né loup d’une louve de la meute… au sang mêlé.

Les cris de Tobias résonnèrent alors dans tout le manoir, l’enfant venait d’entrer dans celui-ci le temps de fêter sa naissance et l’affront que venait de faire Floki se ferait payer, d’une manière où d’une autre.
Siggy complotait déjà pour anéantir cette progéniture, lorsqu’elle ressentit un coup provenant de son ventre, comme une affirmation qu’un jour, elle pourrait enfin se venger de tout ce qu’elle avait subi.


14 Décembre 1960

Les contractions se faisaient de plus en plus courtes, de plus en plus proches. La douleur que la femme ressentait n’était pas descriptible. L’enfant qui allait naître ne se présentait guère dans la bonne position, et si la sage femme ne semblait paniquer, cela était parce qu’aux yeux de celle-ci, son chef de meute avait déjà un héritier.
Ce fut seulement sur les grognements de la sorcière et des ordres qui finirent par tomber de la part de son époux que celle-ci se décida enfin à faire quoi que ce soit. L’enfant fut remis dans une position adéquate et sortit de telle manière que celui-ci reste en vie. À l’annonce du sexe, Floki quitta la pièce.
Il n’y mit plus jamais les pieds, mais Siggy, elle, bien heureuse d’avoir enfin un enfant en vit, et bien que celui-ci ne soit ce qu’elle eut espéré, était déjà tout en amour avec celui-ci.
Thyra Siggy Greyback vit le monde. Je vis le monde.
Avant de continuer plus loin, de vous expliquer ma vie, mon enfance, mes désirs, rêves où encore espoirs, je me dois de vous avertir d’un point certes léger, mais important dans ma famille : ma mère, intelligente et maligne soit-elle, avait passé un pacte peu de temps après son mariage avec Floki, elle lui avait demandé de lui laisser les filles, il pourrait faire ce que bon lui semblait avec ses descendants mâles, mais pas avec les femelles qui seraient alors sienne.
Ce fut pour cette raison que Floki ne me mordit pas et ne tenta de faire de moi une louve dès ma naissance, bien au contraire de tous ces frères qui virent au monde avant moi et ne survécurent aux traitements parentaux.

Si ma mère me portait dans son cœur, si celle-ci m’aimait de tout son être, la peur qu’elle ressentait à chaque fois qu’elle posait son regard sur moi, à chaque fois qu’elle pensait à ce petit bâtard dans notre maison de campagne (chose ironique lorsque vous savez que nous vivons en forêt), grandissait et prenait des forces sous les yeux amoureux de son époux. Quant à moi, je n’avais que ceux de ma mère pour me porter et m’élever, dans ses traditions, ses mots, ses pas.
Siggy était une louve hors du commun. Elle sut faire la part des choses entre sorcier et loup-garou, chose que peu d’entre nous étaient encore capables de faire.
Mes grands-parents maternels et paternels me furent présentés quelques semaines après ma naissance. Mère me racontait souvent cette petite histoire, il paraîtrait que j’avais fait un sourire des plus ensorceleur à ceux-ci, comme si je venais de rencontrer la famille royale des moldus. Mes grands yeux curieux les avaient observés, puis un sourire était né sur mes lèvres et mon premier rire fut émis, au plus grand plaisir de ma famille.
Ce fut la seule et unique fois où je rencontrai mes grands-parents paternels.



❝ let’s talk about my childhood.
 
Ma vie en tant que bébé ne me semble guère passionnante, comme tout enfant, j’appris à marcher, d’abord à quatre pattes, puis sur deux pieds. La seule différence devait sûrement être le fait qu’une fois par mois, je me retrouvais seule dans ma chambre, a attendre la fin de la nuit que les loups aient fini de courir, vivre leurs vies, hurler jusqu'à la mort. Je peux encore me souvenir de ces nuits, où sous forme d’une louve brune, ma mère se rapprochait de moi et déposait son museau sur mon front tandis que j’étais dans mon berceau d’enfant, la prison que l’on m’avait faite.
Si cela peut vous paraître cruel de laisser un enfant seul ainsi durant les nuits de pleines lunes, je peux vous assurer qu’il y avait bien plus mal loti que ma petite personne. Mon demi-frère Tobias était un loup. Alors que nous avions juste quelques mois de différences, tandis que l’enfant sage que j’étais patientait, lui, il courait les bois en compagnie de sa mère et de mon père, tuant le moindre humain qui avait le malheur de se retrouver sur leur passage.
Alors, mon début de vie vous semble-t-il un tant soit peu passionnant ? Non ?


Je n’avais pas encore atteins mes 1 an, lorsqu’un soir, dans notre manoir un fracas se fit entendre. Si cela n’était pas rare d’entendre des loups de battre entre nos murs, les lancés de sorts contre notre porte l’était. Je ne me souviens pas réellement de cet épisode, mais les anciens qui eux l’étaient me contèrent souvent ce moment de ma vie.
Les Aurors du ministère étaient entrées dans notre bâtisse en ruine, paralysant tous les loups qui tentèrent de leur sauter à la gorge. Il était clair comme de l’eau de source que ceux-ci étaient à la recherche de notre maître de meute. Ma mère, dans sa grande sagesse arrêta ces hommes, son enfant (moi), entre ses bras, elle les supplia de ne pas aller plus loin dans sa maison. Ses supplications avaient eu l’effet escompté sur les hommes, qui écoutèrent ce que la louve avait à dire : il était temps de prendre sa Revanche sur son époux peu fidèle, et Siggy le savait. Elle leur donna donc la localisation de Floki, faisant jurer aux employés que plus jamais ils ne mettraient les pieds sur nos terres, que plus jamais ils ne brandiraient leurs baguettes sur des loups innocents.
Ce fut cette nuit, qu’a 20 kilomètres de là, Floki Greyback s’enfuya de sa maison de campagne, pensant trouver refuge dans son manoir. C’était sans compter sur Siggy qui se refusait d’aider celui-ci. Elle le punissait comme elle le pouvait. Chassant son époux, elle ne s’attendit pas à ce que celui-ci vienne me mordre, sous forme humaine dans mon berceau.
Il  fut emmené après 2 ans de fuites, figé par un sortilège lancé par ma mère vers sa destinée. Siggy n’avait guère honte de ce qu’elle venait de faire, et ceux qui vivaient sous son toit lui restèrent fidèles et ne pipèrent jamais mots de ce qui avait pu se passer cette fameuse nuit.

Le cours des choses reprit et changea drastiquement. Ma mère fit employer dans la région tous les loups de la meute. Renflouer les comptes semblait être la chose la plus logique à faire et surtout, la plus nécessiteuse. La disparition de Floki et les nombreuses bonnes nouvelles qui déferlaient sur le monde des sorciers avaient créé chez ceux-ci une nouvelle vague d’espoir et de fierté. La meute allait en profiter. Siggy usait de son intelligence pour placer le moindre gallion gagné dans un compte pour la meute.
À côté de cela, la femme se trouva un petit travail par correspondance sous un pseudonyme pour pouvoir renflouer mon compte afin de prévenir à sa future disparition.
Vous le comprendrez, en l’espace de 6 mois, la vie de la meute avait repris du poil, de la fierté et cela, malgré la mauvaise réputation de notre nom de famille.  Il était compréhensible aux yeux de Siggy que les sorciers avaient peur d’elle et de moi, son enfant si innocent. Comment leur en vouloir ? Floki avait gentiment volé leurs enfants et détruit la vie d’un nombre de personnes incroyable. Il faisait partie des plus fidèles au Lord et avait refusé de renier celui-ci pour revenir vers sa famille.

On entendit plus parler de mon père qui fit envoyer à Askaban.
La vie continuait. C’était ainsi.

L’enfant que j’étais continuait de grandir doucement. Mes premiers mots furent : louloup, Mama, lune et bras. J’avais pris cette fâcheuse habitude de courir partout dans le manoir et de quémander des sorties dans la forêt qui entourait notre maison.  Il ne faisait jamais trop chaud dans notre contrée, les arbres nous protégeaient du soleil, ma peau restait donc blanche et laiteuse toute l’année.
Vers mes 2 ans, je ne pouvais plus dormir sans que je sois prise de crises de violences bestiales, sans que je n’ai besoin de m’échapper de mon berceau qui ressemblait bien trop à une cage. On me laissait toujours une fenêtre ouverte pour éviter de me laisser étouffée entre les murs de pierres froides qui m’entouraient. Les choses se compliquèrent pour ma mère qui ne savait plus que faire pour me calmer.
La journée elle m’enseignait tout ce qu’elle savait, ses secrets sur la magie blanche, comment soigner les loups et aider à la transformation de manière naturelle. Elle me prenait toujours avec elle lorsqu’elle rendait visite aux loups de la meute, et jamais elle n’oubliait de me présenter en tant que future héritière.
Lorsque j’us 5 ans, mère embaucha quelques tuteurs de musiques, de chants et d’arts plastiques pour débuter en douceur mon éducation de sang pure. Obéir à mes tuteurs fut une expérience sans grande réussite, je faisais toujours ce qui me plaisait et rechignait à rester enfermé dans le manoir, alors que l’envie de courir les bois se faisait bien plus alléchante.
Ma vie avait pris une certaine forme d’aristocratie. Mère avait adapté mon emploi du temps faisant en sorte que les taches déplaisantes se faisaient le matin, telle que mes leçons et en après-midi, je faisais ce que bon me semblait et pouvait retourner en communion avec la nature.
Il ne fallait jamais me prier de sortir, je le faisais de bon cœur que cela soit en hivers qu’en été. Ce qu’il était plus difficile était de me faire enfiler des couches de vêtements afin d’éviter que je n’attrape la mort. Chaque jour, un médico-mage me rendait visite pour vérifier mon état de santé, mère avait tendance à paniquer sous l’idée de me perdre. Alors, sa place ne serait plus assurée et la meute pourrait se retourner contre elle et mettre cette traîtresse et son fil à notre place.

En parlant de Loki et de sa mère.
Un beau matin, alors que les premières neiges tombaient nous vint une lettre signée de la main de notre chef de meute. Une requête directe venait de tomber : son fils bâtard et sa mère allaient emménager avec nous. Leurs manques de moyens et le besoin d’une bonne éducation pour le futur chef de meute devaient se faire en la compagnie de ma mère qui se voyait obligée de prendre sous son aile ces deux personnes.
Bien évidemment, la traîtresse réclama une chambre de haut standing, qui est plus est, celle de ma mère. La requête fut rapidement mise aux oubliettes puisque Siggy ne se laissa en aucun cas faire et expédia ces deux intrus au plus loin possible de nous dans le manoir. Ils avaient leurs propres appartements.
Loki eut donc les mêmes tuteurs que moi, si ce n’était qu’il bénéficia de plus de cours, ayant quelques mois de plus il était apte à acquérir des connaissances que j’apprendrai plus tard, par la bouche savante de ma mère.

Les années passèrent sans grands incidents. Quand Loki apprenait l’art de la magie noire, mère m’apprenait les secrets de l’ancienne Magie Blanche. Je découvris alors un nombre incroyable de sorts, filtres et potions qui pourraient un jour, sauvez la vie de ma meute.
Ai-je omis un petit détail important ? Oui. Sachez que depuis que les intrus vivaient avec nous, mère me répétait chaque jour que JE serais la future chef de meute. Que notre rêve devait un jour se réaliser et que je devrai mettre fin aux jours de mon demi-frère, par respect pour elle.



❝ everything can be interesting.
 
À mes 10 ans, j’étais devenue ce que vous connaissez de moi. Une jeune femme ambitieuse, sulfureuse, animale, violente et féline. J’avais bâti autour de moi ce mystère Thyra, cette sauvageonne qui appréciait courir dans les bois, mais aimait se faire coquette. Celle qui n’avait rien contre sa nudité, et ce, bien que mon corps connaissait de grands changements. L’apparition de mes formes se faisait en son temps, et bien que je m’acceptais tels quel, que ni le regard des autres ni celui de mon demi-frère me faisaient rougir, je me devais de rester proche de la nature et de mes objectifs.

Ma lettre pour Dumstrang arriva durant l’été de mes 11 ans, celle de mon demi-frère fut celle provenant de Poudlard. Il avait été décidé dès ma naissance, que je ne serai en aucun cas envoyé à Poudlard. Il semblerait que ce soit la seule intervention de mon père dans mon éducation. Il se refusait de voir sa progéniture, surtout sa honte dans l’école du Royaume-Uni, et préférait cacher son échec au monde entier. Si Siggy n’avait pas dit mot sur ce choix d’école, ce fut bien évidemment parce que celle-ci m’avait pourvu de toutes ses connaissances en Magie Blanche, et que compléter mon éducation dans les montagnes de Bulgarie serait sûrement une meilleure idée que de m’envoyée mourir de chaud à Poudlard.

Dumstrang fut une période assez passionnante. Étrangement, ici mon nom de famille avait de la valeur, la plupart des étudiants admiraient ma famille et n’avait rien contre mon sang de louve. Bien que je n’en sois totalement une, mais aie beaucoup de réactions identiques, les étudiants ne semblaient aucunement se choquer de cela. Certains d’entre eux étaient même de ce bord la, ce qui facilita grandement mes sorties du soir à courir dans la montagne, me baigner dans les ruisseaux nus et en compagnie des loups.
À chaque pleine lune, mes amis prenaient du tue-loup, je sortais en leur compagnie, la vie était douce.
Dans cette école, bien que l’autorité était stricte et qu’une tenue droite nous était réclamée, nous avions beaucoup de liberté. Les cours se passaient généralement bien, si ce n’était ceux qui portaient sur la magie noire, où je semblais parfaitement incapable de produire quoi que ce soit.
Lorsque je n’étudiais pas, et bien que je sois une étudiante des plus exemplaires, je courrai. Je vivais comme bon me semblait et ne suivait aucune règle précise. Siggy m’avait bien expliqué comment survivre dans le monde des sorciers, bien que cela soit pesant et que mes rares moments de libertés se faisaient sous surveillance, je tentais de survivre et de prendre tout ce qui me venait afin de surpasser mon usurpateur.

À chaque vacance je rentrai auprès de ma meute et de mes amis. Tous allaient bien évidemment à Poudlard et le manque que je ressentais si loin d’eux ne se comblait qu’une fois au sein du Manoir Greyback.
Mes vacances se faisaient aussi en compagnie de mon demi-frère et de sa mère avec qui nous partagions quelques repas dans un silence de mort, entrecoupé de grognements et de regards assassins. Aucun des deux partis ne se lassait de se rappeler qui était légitime et si mère était à la tête durant l’absence de mon père cela n’était que grâce à l’alliance qui se trouvait à son doigt. Cette alliance lui donnait une autorité indéniable, elle clouait le bec de cette traîtresse en un rien de temps.
Les moments passés avec Loki ne se faisaient pas rares durant ces périodes de break. Bien qu’à l’âge de 10 ans, rien ne se passait entre nous, j’avais toujours pour habitude de le surveiller du coin de l’œil, méfiante de voir le loup jaillir et m’arracher la jugulaire pour assouvir son pouvoir. Je savais qu’un jour, je sentirais sa vie s’échapper petit à petit sous mes doigts longs et fins. Qu’un jour, aucun homme ne pourrait se mettre en travers de mon chemin.
Mère ne se laissait jamais de me raconter ses fantasmes d’une chef femelle. Elle me contait toutes les choses formidables que je ferai, tout ce qu’elle aurait aimé faire avec beaucoup plus d’autorité, et non juste remettre sur pieds une meute délaissée par son chef.

Que vous raconter de plus dans mon adolescence ?
Je pourrai vous conter cette fois où, à mes 13 ans, je fis du rentre-dedans à l’un de mes professeurs de Dumstrang durant l’un de mes cours ? La tête que celui-ci avait faite au moment où il s’était rendu compte de mon petit manège avait valut les quelques heures de colles qui s’en étaient suivie. Ce professeur avait toujours eu cette sorte d’aura qui faisait que mon instinct de louve était attiré par celui-ci, était-ce la manière dont il déposait ses mains sur les créatures qu’il nous présentait durant ses cours ?
La puissance avec laquelle il soulevait un loup lors des cours où l’on apprenait à faire la différence entre créature de la nuit magique et celles non magiques ? Je n’en savais rien, seul mon instinct bestial parlait, et c’était cette poussée d’adrénalines due à la pleine lune approchant qui avait parlé, lorsque j’us demandés au professeur si ses mains pouvaient se poser sur mes seins d’une manière identique à celle du loup qu’il présentait.
Bien évidemment, tous ceux qui étaient dans mon cas savaient que c’était l’animal qui parlait, c’était ce qui me rendait parfois crue. C’était ce qui ajoutait dans mon charme de félin dangereux. Rien ne m’arrêtait, et si parfois j’étais irréfléchie, cela rejoignait ma personnalité.

Désirez-vous en savoir plus sur mon temps passé à Dumstrang ? Oui ?
Hey bien, non, je ne vous dirai rien de plus. Je vous raconterai juste une seule et unique chose.
Un beau matin d’automne, une lettre accompagnée de ma gazette du sorcier me parvint. Il était rare que mère me contacte durant l’année scolaire, surtout directement, elle qui était toujours discrète sur ses intentions et ses actions.
Bien évidemment, il m’était bien plus important d’ouvrir ladite missive et quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’y lu les quelques mots qui y étaient inscrits : «  Ton père s’est échappé, tu rentres à la maison. Ce sont les ordres. » Ni plus ni moins, il me fallut ouvrir le journal pour réellement me rendre compte de la vérité. Mon père ? Je n’avais jamais usé de cette définition pour lui, Floki n’avait jamais porté une grande attention en ce qui me concernait, seul Loki avait l’honneur de recevoir du courrier de celui-ci, moi, je n’étais que le rebu.
Cela prit quelques jours pour faire mes valises. Je devais quitter Dumstrang pour me retrouver auprès des miens, le choix n’était guère le mien et je me sentais comme étranglée dans cette obligation ! Je sentais ma liberté me quitter, s’envoler.
Ce fut pleine d’amertume que j’étais rentrée dans ma foret.


❝ don’t worry, i will be the one.
 
Il était temps pour moi de prendre des cours par correspondance le temps d’apprendre l’Anglais. Entre temps, Loki était devenu l’enfant de Floki, l’officiel. Ma mère se devait de vivre avec, ni plus ni moins. L’héritier avait été choisi, mais ce n’était pas pour autant que je laisserai celui-ci le devenir, j’en fis le serment à ma mère, je ferai tout, absolument tout, pour obtenir ce que nous désirions depuis tant et tant d’années. S’il le fallait, je vendrai mon corps, je vendrai mon âme, mais jamais je ne le laisserai prendre ma place, ma meute.

Le bon coté des cours par correspondance était celui de pouvoir étudier seule, au rythme qui me plaisait et surtout : je pouvais le faire lorsque bon me semblait. Le second bon coté était que je pouvais rester avec les miens, mère était bien heureuse de m’avoir à ses côtés et en sa compagnie, je surveillais les affaires de notre meute. Car si Floki s’était échappé d’Azkaban et que les ordres continuaient d’affluer via Hibou, celui-ci ne pouvait encore courir le risque de se pointer chez nous.
La mère de Loki continuait de, vivre dans son coin. Elle devait sûrement attendre le grand retour de notre chef. Ma mère, elle, l’attendait moins. L’idée de perdre son pouvoir sur les autres la rendait malade, son obsession de ma réussite devint une véritable maladie pour elle. L’élévation de Loki aussi.
Je ne m’en rendais pas encore compte à l’époque, mais toutes les préoccupations de ma mère la rendaient malade. Sa santé se détériorait au fur et à mesure. Moi, dans tout ça, je montais mes petits plans contre mon demi-frère et continuait de profiter de la liberté qui m’était accordée. Il ne se passait pas un jour sans que je ne sois nue dans la forêt de notre domaine a me baigner où juste à restée allongée sur la mousse à écouter les doux bruits de la nature.

La vie des autres continuait. La mienne avait été suspendue jusqu’au retour de mon père chez nous. Cela avait duré des mois et des mois.
Durant ce temps, j’avais enfin trouvé une occupation. Du moins, c’était elle qui m’avait trouvé. Qui aurait pu penser que Loki avait des désirs sexuels et sentimentaux envers ma petite personne ?
Bien évidemment, je ne lui donnais aucunement ce qu’il désirait, ouvrir mes cuisses était une tâche quasiment insurmontable pour tout homme sur cette terre. Elles ne se forçaient pas. Elles se méritaient.
Ce devait être l’unique personne avec qui me battre contre mes pulsions animales était la chose la plus difficile que j’avais pu connaître. Se donner à l’ennemie sans prendre de précautions, sans assurer ses arrières n’était guère dans mes habitudes.
Ce fut pour cela que jamais, je n’us de relation sexuelle avec mon demi-frère (entre autres, le fait que nous partagions une moitié de sang commune avait tendance à repousser certaines de mes envies). Cependant, je trouvai rapidement une technique pour mettre Tobias dans mes petits papiers. Laquelle me direz-vous ?
Laisser donc moi vous contez celle-ci.

Ce fut une après-midi comme les autres dans mon petit monde. Je rentrai d’une de ma promenade digestive, vêtue d’une tenue des plus légères, soit une robe blanche transparente assez flottante et courte, comme à mes habitudes j’étais trempée, je m’étais permis de piquer une petite tête dans la rivière qui passait proche de chez nous. Il fallait savoir que lorsque l’été était présent, je me précipitais toujours sous les pluies « chaudes » qui déferlaient sur notre domaine. Mais durant le reste de l’année, plonger dans l’eau froide des ruisseaux et rivières aux alentours demeurait parmi mes activités favorites.
J’étais donc retourné dans ma chambre, qui depuis mon enfance avait beaucoup changés. Le matelas déchiré au sol avait disparut, les murs étaient décorés, l’un d’en eux possédait une bibliothèque avec des objets variés et une sélection assez fine et littéraire de livres, il y avait un grand lit aux draps de soies dans les tons mauves, le lit à baldaquin était de bois noir, un tableau se trouvait au-dessus des oreillers, il représentait un paysage montagneux avec quelques loups dans ses prairies, chassant des moutons. De chaque côté du lit, deux tables jumelles noires sur pieds étaient ornées de bouquets de fleurs qui embaumaient la pièce. Un peu plus loin se trouvait un fauteuil devant une cheminée, une coiffeuse et une table basse encombrée de mes cours par correspondance. Caché dans les murs se trouvait un accès à une salle de bain, jumelle de la chambre voisine. Une autre porte dérobée donnait sur ma garde-robe, et dans un coin sombre, se cachait Loki.
Je ne pouvais ignorer sa présence, son odeur venait me titiller les narines, mais ce ne fut pas pour autant que je me tournai vers lui, retirant ma robe humide pour la déposer au coin du feu. Je ne portais pas de sous-vêtements. Je n’en avais jamais besoin lorsque j’étais sur mes terres.
Son regard d’homme glissait sur mes formes. Ne ratant une miette de ce qu’il avait déjà vu par centaine. Je ne me cachais guère de ma nudité, pourquoi en aurait-ce le besoin ?

Le loup, avide, finit par s’avancer vers moi. Il déposa ses mains sur mes hanches et vint susurrer à mes oreilles de douces paroles crues, sèches et déplacées. Des paroles que nul autre qu’un loup ne pouvait tenir.
Si je me laissai faire durant quelques secondes, ce ne fut que pour lui donner cette impression de domination que les hommes comme lui avaient besoin de ressentir. Mais lorsque je me retournai, ce fut pour le pousser contre le fauteuil au coin de mon feu, déposer mes mains sur son corps, activer celle-ci, et glisser, sadique au creux de son oreille : « Que dirait père s’il pouvait voir en ton esprit, les pensées déplacées qui coulent en ce moment ? » Le souffle saccadé de mon demi-frère se faisait de plus en plus bruyant, si bien que lorsque je le libérai de mon emprise, je me reculai, mon regard de louve posé sur lui. Cette pauvre chose incapable de se contrôler. Incapable de pouvoir nous diriger tous.
Il se retrouvait esclave de ses pulsions, il ne pouvait faire une différence entre sa propre sœur et une putain.
Mère avait raison, les hommes n’étaient pas capables de nous diriger. Surtout lui. Qu’avait-il de plus que moi mise à part cette chose entre les jambes ? Je l’observais reprendre ses esprits et le vira de ma chambre en lui grognant dessus. Chose qu’il n’apprécia guère, mais qu’importait : il m’aimait pour mon insubordination, mon aura, ma bestialité et ma violence. Il fallait tout accepter chez moi, sinon, partir.
J’étais ainsi. J’étais la seule et unique Greyback : je serai packmaster.

Quelques mois avant le retour de Floki à la maison. Siggy sombra dans la maladie, la dépression. Je du m’occuper d’elle, la soignée, rester à ses côtés et prendre ses devoirs comme étant les miens.
J’étais devenue celle qui faisait régner l’ordre dans la meute. La traîtresse profitait des faiblesses de ma mère pour prendre plus d’importance dans la meute. Elle me toisait, aussi bien que je la toisais. Elle se pavanait entre les murs de mon manoir, décidant que tout lui revenait de droit.
Combien de fois ai-je dû lui remettre les pendules à l’heure ? Combien de fois ai-je dû subir ses complaintes à notre table ? Elle qui se plaignait que ma mère ne mourrait guère assez vite, qu’elle désirait se faire épouser par Floki et donc devenir la cheftaine. Prendre ma place, avoir la chambre de son ex-épouse. Avoir la belle vie sous le régime de Floki…
Ce petit jeu dura jusqu'à ce que le ministère arrete sa chasse a l'homme, et qu'en été, Floki rentra au Manoir pour tenir mère dans ses bras le temps de ses derniers souffles… et dernières volontés.
Je ne suis jamais ce qu’il s’était passé dans cette chambre, mais une chose fut certaine : la chambre de mère fut interdite pour toujours à l’usurpateur et sa mère.
Les choses allaient changer.

 
Il était temps pour moi de prendre des cours par correspondance le temps d’apprendre l’Anglais. Entre temps, Loki était devenu l’enfant de Floki, l’officiel. Ma mère se devait de vivre avec, ni plus ni moins. L’héritier avait été choisi, mais ce n’était pas pour autant que je laisserai celui-ci le devenir, j’en fis le serment à ma mère, je ferai tout, absolument tout, pour obtenir ce que nous désirions depuis tant et tant d’années. S’il le fallait, je vendrai mon corps, je vendrai mon âme, mais jamais je ne le laisserai prendre ma place, ma meute.

Le bon coté des cours par correspondance était celui de pouvoir étudier seule, au rythme qui me plaisait et surtout : je pouvais le faire lorsque bon me semblait. Le second bon coté était que je pouvais rester avec les miens, mère était bien heureuse de m’avoir à ses côtés et en sa compagnie, je surveillais les affaires de notre meute. Car si Floki s’était échappé d’Azkaban et que les ordres continuaient d’affluer via Hibou, celui-ci ne pouvait encore courir le risque de se pointer chez nous.
La mère de Loki continuait de, vivre dans son coin. Elle devait sûrement attendre le grand retour de notre chef. Ma mère, elle, l’attendait moins. L’idée de perdre son pouvoir sur les autres la rendait malade, son obsession de ma réussite devint une véritable maladie pour elle. L’élévation de Loki aussi.
Je ne m’en rendais pas encore compte à l’époque, mais toutes les préoccupations de ma mère la rendaient malade. Sa santé se détériorait au fur et à mesure. Moi, dans tout ça, je montais mes petits plans contre mon demi-frère et continuait de profiter de la liberté qui m’était accordée. Il ne se passait pas un jour sans que je ne sois nue dans la forêt de notre domaine a me baigner où juste à restée allongée sur la mousse à écouter les doux bruits de la nature.

La vie des autres continuait. La mienne avait été suspendue jusqu’au retour de mon père chez nous. Cela avait duré des mois et des mois.
Durant ce temps, j’avais enfin trouvé une occupation. Du moins, c’était elle qui m’avait trouvé. Qui aurait pu penser que Tobias avait des désirs sexuels et sentimentaux envers ma petite personne ?
Bien évidemment, je ne lui donnais aucunement ce qu’il désirait, ouvrir mes cuisses était une tâche quasiment insurmontable pour tout homme sur cette terre. Elles ne se forçaient pas. Elles se méritaient.
Ce devait être l’unique personne avec qui me battre contre mes pulsions animales était la chose la plus difficile que j’avais pu connaître. Se donner à l’ennemie sans prendre de précautions, sans assurer ses arrières n’était guère dans mes habitudes.
Ce fut pour cela que jamais, je n’us de relation sexuelle avec mon demi-frère (entre autres, le fait que nous partagions une moitié de sang commune avait tendance à repousser certaines de mes envies). Cependant, je trouvai rapidement une technique pour mettre Tobias dans mes petits papiers. Laquelle me direz-vous ?
Laisser donc moi vous contez celle-ci.

Ce fut une après-midi comme les autres dans mon petit monde. Je rentrai d’une de ma promenade digestive, vêtue d’une tenue des plus légères, soit une robe blanche transparente assez flottante et courte, comme à mes habitudes j’étais trempée, je m’étais permis de piquer une petite tête dans la rivière qui passait proche de chez nous. Il fallait savoir que lorsque l’été était présent, je me précipitais toujours sous les pluies « chaudes » qui déferlaient sur notre domaine. Mais durant le reste de l’année, plonger dans l’eau froide des ruisseaux et rivières aux alentours demeurait parmi mes activités favorites.
J’étais donc retourné dans ma chambre, qui depuis mon enfance avait beaucoup changés. Le matelas déchiré au sol avait disparut, les murs étaient décorés, l’un d’en eux possédait une bibliothèque avec des objets variés et une sélection assez fine et littéraire de livres, il y avait un grand lit aux draps de soies dans les tons mauves, le lit à baldaquin était de bois noir, un tableau se trouvait au-dessus des oreillers, il représentait un paysage montagneux avec quelques loups dans ses prairies, chassant des moutons. De chaque côté du lit, deux tables jumelles noires sur pieds étaient ornées de bouquets de fleurs qui embaumaient la pièce. Un peu plus loin se trouvait un fauteuil devant une cheminée, une coiffeuse et une table basse encombrée de mes cours par correspondance. Caché dans les murs se trouvait un accès à une salle de bain, jumelle de la chambre voisine. Une autre porte dérobée donnait sur ma garde-robe, et dans un coin sombre, se cachait Loki.
Je ne pouvais ignorer sa présence, son odeur venait me titiller les narines, mais ce ne fut pas pour autant que je me tournai vers lui, retirant ma robe humide pour la déposer au coin du feu. Je ne portais pas de sous-vêtements. Je n’en avais jamais besoin lorsque j’étais sur mes terres.
Son regard d’homme glissait sur mes formes. Ne ratant une miette de ce qu’il avait déjà vu par centaine. Je ne me cachais guère de ma nudité, pourquoi en aurait-ce le besoin ?

Le loup, avide, finit par s’avancer vers moi. Il déposa ses mains sur mes hanches et vint susurrer à mes oreilles de douces paroles crues, sèches et déplacées. Des paroles que nul autre qu’un loup ne pouvait tenir.
Si je me laissai faire durant quelques secondes, ce ne fut que pour lui donner cette impression de domination que les hommes comme lui avaient besoin de ressentir. Mais lorsque je me retournai, ce fut pour le pousser contre le fauteuil au coin de mon feu, déposer mes mains sur son corps, activer celle-ci, et glisser, sadique au creux de son oreille : « Que dirait père s’il pouvait voir en ton esprit, les pensées déplacées qui coulent en ce moment ? » Le souffle saccadé de mon demi-frère se faisait de plus en plus bruyant, si bien que lorsque je le libérai de mon emprise, je me reculai, mon regard de louve posé sur lui. Cette pauvre chose incapable de se contrôler. Incapable de pouvoir nous diriger tous.
Il se retrouvait esclave de ses pulsions, il ne pouvait faire une différence entre sa propre sœur et une putain.
Mère avait raison, les hommes n’étaient pas capables de nous diriger. Surtout lui. Qu’avait-il de plus que moi mise à part cette chose entre les jambes ? Je l’observais reprendre ses esprits et le vira de ma chambre en lui grognant dessus. Chose qu’il n’apprécia guère, mais qu’importait : il m’aimait pour mon insubordination, mon aura, ma bestialité et ma violence. Il fallait tout accepter chez moi, sinon, partir.
J’étais ainsi. J’étais la seule et unique Greyback : je serai packmaster.

Quelques mois avant le retour de Fenrir à la maison. Avant la prise de pouvoir du Lord au ministère, Siggy sombra dans sa maladie, sa dépression. Je du m’occuper d’elle, la soignée, rester à ses côtés et prendre ses devoirs comme étant les miens.
J’étais devenue celle qui faisait régner l’ordre dans la meute. La traîtresse profitait des faiblesses de ma mère pour prendre plus d’importance dans la meute. Elle me toisait, aussi bien que je la toisais. Elle se pavanait entre les murs de mon manoir, décidant que tout lui revenait de droit.
Combien de fois ai-je dû lui remettre les pendules à l’heure ? Combien de fois ai-je dû subir ses complaintes à notre table ? Elle qui se plaignait que ma mère ne mourrait guère assez vite, qu’elle désirait se faire épouser par Fenrir et donc devenir la cheftaine. Prendre ma place, avoir la chambre de son ex-épouse. Avoir la belle vie sous le régime de Fenrir…
Ce petit jeu dura jusqu'à ce que le ministère tombe, et en été, Fenrir rentra au Manoir pour tenir mère dans ses bras le temps de ses derniers souffles… et dernières volontés.
Je ne suis jamais ce qu’il s’était passé dans cette chambre, mais une chose fut certaine : la chambre de mère fut interdite pour toujours à l’usurpateur et sa mère.
Les choses allaient changer.


❝ the come back and hogwarts -
 
L’été qui suivit se trouva des plus tristes à mes yeux. Comment supporter une telle perte ? Mère me manquait terriblement. Un vide considérable se faisait ressentir. Je me demandais si j’allais pouvoir survivre à celui-ci.
De plus, Floki était revenu vivre parmi nous. Le monde continuait à vivre et moi, je me devais de trouver ma place. Si une chose restait certaine dans ma vie, cela était bien mon ambition ainsi que mon aspiration à devenir le chef de meute. Ce détail semblait totalement passer inaperçue auprès de Floki, qui me snobait le plus souvent possible, et qu’importait mes actes : je pouvais rester nue toute la journée dans le manoir à me balader en tenue d’Ève, que jamais il ne notera la différence.
Son regard ne se posait jamais sur moi, si ce n’était ce fameux soir, où l’on me fit venir à lui dans le grand salon.
Il se trouvait debout, face à la cheminée. Sa louve de catin était assise sur le canapé, son chérubin pervers à ses côtés. L’on m’avait expressément demandée, habillée, pour une petite réunion de famille. En observant Loki, je pouvais le voir aborder fièrement son petit regard de pequenot. Plissant le nez sous le dégoût qu’il pouvait me faire ressentir en ce moment, je détournai rapidement mon regard de glace sur le chef de notre meute. Attendant plantée dans le salon.

Je n’étais pas dupe, je savais que l’on me demanderait de rejoindre les rangs de Poudlard. Mais contrairement aux autres, je refusais de me laisser passer la laisse autour du cou et manipulée par mon père. Je n’étais pas de celle qui se laissera dompté. Non. Je n’obéirais pas !
Lorsque Floki se retourna, de sa grande stature imposante il me fixa. Je pouvais le voir me détailler du regard, lui qui n’avait jamais demandé à me voir, qui n’avais jamais réellement posé le regard sur moi, je pouvais parfaitement comprendre qu’il me comparait à mère, trouvant la ressemblance frappante, mais découvrant en moi un charme, une aura et un coté bestial que mère n’assumait pas. J’étais tout ce qu’elle aurait désiré être, posséder. J’étais sa liberté.
La voix sombre et puissante de mon chef de meute s’éleva dans la pièce. Sérieux et droit comme un piquet, il me surplombait de toute sa stature, m’intimant l’ordre de reprendre mes études. Malheureusement pour Floki, me considérant comme prochaine sur la liste à diriger les nôtres, je me refusais d’obéir et ce fut avec une certaine fougue que je lui grognai dessus. Mes yeux de fauve le fixant, je répondis dans le plus grand calme, de ma voix d’ensorceleuse : « I’m not a fucking puppy who need a master. If you want one, you can marry this whore. She’s already have a bastard for that. ». Sur ses paroles éveilla la colère du loup, qui sous la pulsion fit exploser une table dans la pièce, de ses poings puissants, il se fit menaçant, observant le petit bout de femme que j’étais le fixer, déterminée sans prendre la peine de se poussée, prête à recevoir le châtiment corporel que l’homme désirait.
Je pouvais voir dans ses yeux le désir violent de déposer ses crocs sur ma peau et la déchirer, en faire de la bouille et me rendre docile et domptée. Mais je me voyais autant en lui qu’il pouvait me voir comme son enfant, sa chair et son sang. Il se retrouvait en moi. Il voyait bien que cette peur qu’il cherchait dans le fond de mon âme n’existait pas : je n’étais pas de celle que l’on accrochait à une laisse et tirait comme une vulgaire bête de compagnie.
Son visage de porcelaine, mon attitude sauvage et ma beauté bestiale furent tout ce qui me sauva d’une punition.
Je fus tout simplement renvoyée dans ma chambre.



❝ father, you will love me. if you don't, i will murder you.

 Retourner à Dumstrang semblait totalement impossible aux yeux de Floki qui, au mois de septembre, me fit déplacer à Poudlard en compagnie de mon demi-frère. Quelle ne fut ma déception de devoir prendre le train en sa compagnie, de devoir me faire répartir dans une maison et de se faire de nouveaux amis.
Certes, les enfants de la meute étaient en ma compagnie, mais il était totalement impossible pour que nous puisions passer tout notre temps ensemble.
À Poudlard, Serdaigle fut ma maison.
Les amis, tout comme la perte de liberté se fit au fur et à mesure. Tout cela me semblait horrible. J’avais l’impression de mourir. Débuter cette nouvelle année n’allait guère me réussir.
Les petits jeux avec mon demi-frère étaient toujours les mêmes, rien n’avait réellement changé dans ma famille si ce n’était la mort de mes grands-parents maternels.
Je venais de perdre le peu de famille qui me restait. Je me souviens encore de la manière dont la nouvelle avait été annoncée : Floki l’avait juste lancée au dessert, sur le sujet de la conversation. Ni plus ni moins, sans la moindre once de sentiment.

Ce fut ce dernier coup qui me poussa à repenser mes plans. Il était temps de faire comprendre à Floki que son seul et unique héritier était sous ses yeux : c’était moi. Et s’il ne comprenait pas cela, je savais ce que j’aurai à faire : prendre sa vie, prendre celle de mon demi-frère et venger ma mère dans ce bain de sang.
Je prendrai le pouvoir coûte que coûte. Je me ferai voir, je me ferai comprendre par les autres. Enfin, Floki m’autorisera à l’appeler père, il ne verra plus en moi cette jeune femme belle, mais inutile, qu’il pourra marier une fois dompté au parti le plus riche de Norvège !




Dernière édition par Thyra S. Greyback le Lun 26 Mar - 21:54, édité 1 fois
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La Plume à Papote

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MessageSujet: Re: Thyra Siggy Greyback ~ I'm not a fucking puppie who need a master   Thyra Siggy Greyback ~ I'm not a fucking puppie who need a master EmptyMar 27 Mar - 17:25





Le choixpeau a pris sa décision
Il est temps de te répartir à SERAIGLE!


Ton travail et ta détermination ont porté leurs fruits et te voilà désormais un sorcier de PM ; pour cela, nous te remercions et te félicitons, bienvenue dans la famille !
Tu peux dès à présent poster dans l'intégralité du forum, y compris le flood et les jeux..
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Pour bien continuer ton aventure parmi nous, il te faudra créer un carnet de relation ( ICI ) et pourquoi pas un répertoire de RP ( ICI ). Surtout n'oublie pas d'aller réserver ton avatar ( ICI ) et ton patronus (ICI)
Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter un membre du staff, ils sont là pour ça !
Enfin, n'hésite pas à venir flooder ( ICI ), jouer ( ICI ) et à t'amuser parmi nous!
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Hannah J. Carter

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MessageSujet: Re: Thyra Siggy Greyback ~ I'm not a fucking puppie who need a master   Thyra Siggy Greyback ~ I'm not a fucking puppie who need a master EmptyMer 28 Mar - 11:55

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MessageSujet: Re: Thyra Siggy Greyback ~ I'm not a fucking puppie who need a master   Thyra Siggy Greyback ~ I'm not a fucking puppie who need a master Empty

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